GRANDE REVIVAL: Liberty Station (2021)
Dirty Dave Osti est originaire de la Californie et Craig Erikson vient de l’Iowa. Ces deux guitaristes talentueux ont unis leurs efforts pour enregistrer ce disque débordant de six-cordes fumantes. Mais attention ! Il ne s’agit pas d’un exercice de style avec des instrumentaux compliqués et des improvisations à rallonge. Les guitares se mettent au service de chansons bien construites dans l’esprit des seventies (et dont certaines sont teintées de coloration sudiste). On les entend dès l’introduction d’un morceau et elles résonnent encore à la fin. Elles s’enroulent autour des couplets et elles soulignent les refrains. Elles s’harmonisent à merveille, un peu dans dans le style de Wishbone Ash. Et évidemment, elles déversent une avalanche de solos débridés.
Les meilleurs titres ne laisseront donc pas insensibles les amateurs de rock en tout genre. « Scars on the road » et son rythme soutenu qui fait taper du pied. Des chansons à l’ambiance sudiste s’étirant sur un tempo médium (« Brave the storm », « Cabin in the country ») ou se déroulant en ballade (« Liberty station », « Sweet comfort of love » qui rappelle par moments l’Allman Brothers Band). Le « stonien » et entraînant « Good time » et les six-cordes splendides de « Big river moon ». De quoi passer tranquillement l’hiver.
En bref, un disque qui revient à l’esprit du Rock !
Olivier Aubry